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La mobilisation n'a pas faibli dans le Tarn, où les opposants à la construction du barrage de Sivens sont toujours sur place.© Frédéric Scheiber

ZAD comme… zone de guerre (2/3)

Après la mort de Rémi Fraisse en octobre 2014, la forêt de Sivens est entrée en force sous les feux des projecteurs. Depuis, les ZAD fleurissent en France. Retour sur les militants de ces nouvelles frondes écologistes.

La nouvelle officielle est tombée le dimanche 26 octobre 2014 au matin, par un communiqué laconique de la Préfecture du Tarn: «Vers 2 h du matin, le corps d’un homme a été découvert par les gendarmes sur le site de Sivens.»

Au fil de la journée, les autorités précisent que le décès a eu lieu dans un contexte d’affrontement avec les forces de l’ordre. Le nom de la victime n’est dévoilé que dans la soirée. Il s’agit de Rémi Fraisse, jeune étudiant de 21 ans originaire de la banlieue toulousaine.

L’affaire devient nationale et pendant quelques semaines, la ZAD du Testet va occuper l’espace médiatique français. Comment en est-on arrivé là? La question est posée par les médias, pas par les zadistes.

En effet, les opposants au barrage ne sont pas étonnés par la tournure dramatique qu’a prise leur lutte. C’est que depuis deux mois, et dans l’indifférence générale, la ZAD vit au rythme des affrontements avec les forces de l’ordre et des exactions qui se multiplient.

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