Almir Surui, l'Indien high-tech qui sauve l'Amazonie

© Pierre-Yves Massot
Almir Surui, surnommé par la presse «l'Indien high-tech», plante de nouveaux arbres en Amazonie pour conserver l'état de nature présent dans la forêt.

Il y a cinquante ans, son peuple ne savait rien du monde moderne. Almir Surui négocie des crédits carbone, fait surveiller son territoire par Google Earth, propose un modèle exemplaire de gestion durable de la forêt. Rencontre.

Almir Surui a peur de la fin du monde. Il le dit d’une voix douce, il le dit seulement parce que je lui ai demandé comment il trouve ce monde si différent du sien. Celui dans lequel il a grandi est fait de nature et d’eau douce, au fond de la forêt tropicale, à l’extrême ouest du Brésil.

Quand il est né, en 1974, cela faisait à peine dix ans que les Paiter (les «hommes vrais», nom qu’ils se donnent eux-mêmes) rencontraient un Blanc pour la première fois. Puis, les combats et les épidémies (grippe, rougeole, blastomycose) ont fait chuter leur population de 5’000 à 240 personnes. Les Paiter, renommés Surui, sont maintenant 1’300 ou 1’400 et disposent d’un territoire d’une taille proche de celle du canton de Vaud, qu’ils cherchent à préserver.

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