Plongée dans l'univers des yakuzas

© Anton Kusters / courtesy galerie Focale

Deux ans durant, le photographe Anton Kusters a côtoyé de très près la mafia japonaise, dite des yakuzas. Son récit photographique.

Anton Kusters se trouvait dans un bar de Tokyo, où il rendait visite à son frère, lorsqu’un homme tiré à quatre épingles est entré dans l’établissement. «L’homme a échangé quelques mots avec le patron et des clients avant de repartir comme il était venu. Nous avons appris qu’il était un membre-clé des yakuzas (du nom de la célèbre mafia japonaise, ndlr) du coin», a raconté le jeune photographe belge au magazine Time Out Japan. Fasciné, le Belge demande au patron du bar d’intercéder en sa faveur. Il faudra dix mois de tractations pour que les mafieux baissent la garde. Il a ensuite pu les photographier pendant deux ans, entre 2009 et 2011. «Au début, je n’avais aucune idée de la manière dont je devais me comporter, et c’était très tendu. J’ai mis un long moment à m’adapter au rythme très spécifique de ce milieu. J’ai aussi dû aiguiser mon intuition afin de savoir quand je pouvais, ou non, faire la photo. Il a même fallu qu’eux-mêmes me disent de m’y mettre!» Cette plongée spectaculaire et inédite dans un milieu qui fascine est rassemblée sous le titre «Odo Yakuza Tokyo». Saluée à maintes reprises, elle fait l’objet d’un livre aujourd’hui épuisé.

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