Jean-Christian Bourcart transgresse la transgression

© Jean-Christian Bourcart
Errant sporadiquement dans des boîtes SM et des clubs échangistes de New York avec son appareil caché, Jean-Christian Bourcart poursuit son rêve de dissolution. 

Prostituées, sadomasochistes, échangistes… Le photographe Jean-Christian Bourcart a exploré le pays du sexe et ses confins. Sept.info publie quelques-unes des photos qui paraissent dans le livre All about Love.

Le photographe Jean-Christian Bourcart, 54 ans, aime se bousculer. Depuis toujours, «il faut que ça me coûte à moi, j’aime faire ce à quoi je ne suis pas habitué pour sortir des évidences», annonce le Français. Aller shooter clandestinement les «Madones infertiles» dans les bordels de Francfort, par exemple? «Flippant!» avoue-t-il. C’était en 1992. Le magazine Marie-Claire lui commande ce reportage. Pour passer incognito, il décide de truquer sa veste, perce un trou dans une poche et glisse son appareil. Du matériel d’amateur. «C’est difficile, il y a peu de lumière, il faut se figer dans la scène. Les prostituées pensent que vous êtes intéressé, elles vous regardent. Et c’est à ce moment-là qu’il faut prendre la photo et partir rapidement», rapporte-t-il vingt ans plus tard avec un brin d’émotion.

Ces images volées changent le cours de sa carrière. Il s’envole en 1997 vivre à New York. Fasciné par les folles nuits de la ville, il veut explorer leur face la plus transgressive: les clubs sado-maso.

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