Burkhard Maus a fait ses gammes de photojournalisme politique dans des journaux de gauche (SOZ, Rouge), puis pour Stern et Spiegel. Lorsque ces magazines ne consacrent plus suffisamment d’enquêtes critiques sur des sujets qui apportent des réponses à l’évolution de la société, il s’oriente dans l’art, notamment pour ART et le Kunstzeitung. En réalité, il s’y intéressait depuis toujours, en particulier à l’art contemporain. Même si les artistes n’expriment pas très souvent des idées anarchistes, il est impressionné par la créativité et l’imagination qu’il retrouve dans leur expression critique. C’est à la demande de la rédaction de ART, en 2009, que surgit l’idée de créer un blog. Il y relate essentiellement des expositions qui ont lieu en France et en Allemagne.

A ses yeux, l’art est aussi important que la philosophie. «Si nous avions des philosophes dans la politique, il n’y aurait pas de guerre, et l’interaction humaine changerait positivement la considération apportée à l’autre. L’art a pour fonction d’admonester, d’apporter la joie et surtout de ne jamais coopérer ou collaborer avec les dirigeants. Il doit aussi être anarchiste. Ce n’est qu’ainsi qu’il ne tombe pas dans les griffes des cercles dominants.» Burkhard Maus est impressionné par les gens qui s’opposent aux situations d’injustice, par exemple ceux qui ont résisté au fascisme allemand, le troisième Reich.