Près de chez moi

© Elsa Guillet
Les voiliers.

La seconde édition du concours photographique de Sept a remporté un franc succès! Après un intense travail de sélection parmi de nombreux candidats, voici les travaux des trois lauréats 2018.

La deuxième édition du concours photo de Sept, sur le thème Près de chez moi, s'est achevée sur une participation en nette hausse par rapport à l'année précédente. Professionnels ou amateurs, suisses ou vivant en Suisse, ces photographes de moins de 30 ans ont surpris le jury par des propositions variées et créatives. Les lauréats Elsa Guillet, Maxime Genoud et Fred Liverdon nous présentent leurs travaux. Rendez-vous d’ores et déjà en 2019 pour la troisième édition de notre concours!

Premier prix - Riviera Paradise

Point économique et touristique central de la Suisse situé sur les rives du lac Léman entre Vevey et Villeneuve, la Riviera vaudoise exploite son image de paradis depuis la fin du 19e siècle, inspirée de la Riviera française, où la vie semble être aussi agréable que ses paysages exotiques. Ayant grandi dans cette région, j'ai conjugué une approche documentaire avec les images mentales de mes souvenirs pour dépeindre un mode de vie dans lequel les symboles de bonheur semblent figés dans le temps.

Deuxième prix - Le Grand Tour

Le 29 juillet 2016, j’ai emporté avec moi un appareil, une optique et des bobines pour faire le tour de la Suisse à vélo. Je suis né en Suisse, j’y ai toujours vécu et pourtant j’avais l’impression de ne pas connaître ce pays qui fait mon quotidien. Ce projet trouve son origine dans une volonté de découvrir ce territoire. Je suis parti de Lausanne, 12 jours plus tard, j’y étais à nouveau. Il n’y avait pas de lieu spécifique à rejoindre, il s’agissait avant tout de vivre cette expérience. Le déplacement à vélo me permet de m’imprégner du paysage, parfois de le subir et de le vivre pleinement en somme. 

Troisième prix - Transit

Ce projet explore notre rapport au réel en transfigurant des paysages et des architectures ordinaires en des lieux fragiles et bancals où l’homme, quand il est représenté, semble chercher sa place et errer dans l’espace. L’ambiance ainsi obtenue reflète l’état d’esprit qui m'accompagne durant mes longues marches dans l’espace urbain lausannois. Cette introspection méditative est renforcée par la présence de formes humaines semblant naviguer dans l’image, à la manière de passagers en transit.