Le siège de Prague de 1742

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La bataille de Lauffeldt (parfois orthographiée Lawfeld ou Lafelt, partie maintenant de Riemst en Belgique, juste à l'ouest de Maastricht, ou bataille de Maastricht, et encore bataille de Val) le 2 juillet 1747, pendant l'invasion française des Pays-Bas autrichiens (une partie de la guerre de Succession d'Autriche).

Bien qu’étant beaucoup plus occupé par l’amour que par la politique, Louis XV lance la guerre contre l’Autriche. Ce sera le siège de Prague.

Alors que le cardinal de Fleury vient de mourir, Louis XV (33 ans) déclare qu’il va régner par lui-même. Bien qu’étant, en ce moment-là, beaucoup plus occupé par l’amour que par la politique, Louis XV lance la guerre contre l’Autriche. Dumas raconte la marche à la guerre: «M. de Belle-Isle présenta au roi une statistique dans laquelle quinze cents gentilshommes, de dix-sept à trente ans, demandaient à prendre du service et à sacrifier leur patrimoine à la gloire de la France. On pouvait donc, presque sans autre aide que celle de la noblesse, jeter cent cinquante mille hommes sur les bords du Rhin».

Dumas ajoute: «Toute la noblesse de France était sous les drapeaux. Le maréchal de Broglie, qui commandait l’armée de Bohême, avait sous ses ordres Maurice de Saxe, d’Aubigné, de Boufflers, de Tessé, de Clermont, le duc de Biron, et enfin Chevert, qui n’était encore que chef de bataillon du régiment de Beaune et qui, dans cette campagne, devait conquérir le grade de maréchal de camp et le cordon rouge».

Mais pour contenir les forces françaises, Marie-Thérèse, la jeune impératrice autrichienne (23 ans), fait appel aux Hongrois. Les Français, abandonnés par les Saxons et les Prussiens, arrivent à néanmoins prendre la ville de Prague. Mais l’impératrice Marie-Thérèse ne veut pas se laisser humilier…

Alain Chardonnens, historien, enseignant-formateur à l’Université de Fribourg

A peine M. de Fleury fut-il mort, que Louis XV, comme avait fait son aïeul Louis XIV, déclara qu’il voulait régner par lui-même. En effet, le règne de Louis XV ne commence en réalité qu’à la mort du cardinal de Fleury. Il commence par rendre des devoirs presque royaux au ministre mort, fait célébrer un service solennel à Notre-Dame et ordonne qu’il lui soit élevé un mausolée dans l’église Saint-Louis-du-Louvre.

Le roi de France avait alors trente-trois ans: sa démarche était noble, son visage régulièrement beau, son affabilité extrême; rarement une parole dure était sortie de sa bouche; son jugement était droit, son tact sûr; il connaissait assez bien les hommes et les choses, et répétait parfois le mot de Charles-Quint: «Les gens de lettres m’instruisent, les négociants m’enrichissent, les grands me dépouillent.»

Avec tout cela, sa nature est apathique: il ne fera pas le mal, mais le laissera faire; non qu’il n’ait l’intelligence de le comprendre, mais il n’a pas la force de le réprimer. Après la mort du cardinal, aucune mutation ne se fait dans le personnel. M. Amelot reste aux finances; MM. de Maurepas et Saint-Florentin reçoivent pour collègue M. d’Argenson, qui remplace au département de la guerre le marquis de Breteuil, qui vient de mourir, comme nous l’avons dit; Orry conserve le contrôle des finances; d’Aguesseau est toujours chancelier.

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