Et le surf s'empara de Berne (2/3)

© Manuel Zingg
Le spot de Muri, entre surf, barbecues et musique chill.

La capitale fédérale accueille depuis des décennies des surfeurs d'eau douce. Nous avons remonté le fil de leur histoire. Dans ce deuxième volet: retour sur l'esprit libertaire des années 70-80 et un procès qui a marqué la communauté.

La légende veut que l’Aar ait accueilli ses premiers surfeurs dès les années 1920. En guise de planche, ils utilisaient de vieilles portes de grange sur lesquelles ils tentaient de tenir debout, puis se sont mis à confectionner leurs propres lattes en bois. C’est en tout cas ce que nous confient Reto Schor et David Fonjallaz, que nous rencontrons au spot de l’Altenberg, en contrebas du Palais fédéral. En ce jour de canicule, le fleuve déborde de nageurs désireux de se rafraîchir. Le duo, lui, ne ne cherche pas à faire trempette; mais pendant longtemps, l’Aar a rythmé leur vie.

David Fonjallaz, 35 ans, est producteur de films. Originaire de Lausanne, il vit à Berne depuis des années. Vers ses 10-11 ans, avec ses copains et les animateurs d’un parc, il commence à bricoler sa planche en bois – la Wellenbrett ou Wäuebrätt en dialecte bernois – attachée à une corde non élastique. «Dès l’après-midi, on était dans le fleuve en train de tester nos constructions, sans aucune permission des parents. Inimaginable aujourd’hui», sourit-il.

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