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Sept mook est un trimestriel disponible sur notre boutique en ligne et dans toutes les bonnes librairies et les kiosques de francophonie. © Sept.ch SA

Un humble serviteur de l'information

Cheminer aux côtés de Fabrizio Calvi, lui qui a rejoint dès son lancement en 2014 notre aventure, a été un bonheur, mais surtout un honneur. Le nouvel opus de Sept mook, le trente-septième du nom, lui rend hommage.

Outre sa gentillesse, sa classe naturelle, sa disponibilité et la connaissance parfaite de ses dossiers, Fabrizio Calvi (1954-2021), notre ami et ce journaliste hors pair, avait une qualité qui se fait de plus en plus rare dans le journalisme d’aujourd’hui. Et que nous aimons particulièrement chez Sept: l’humilité.

Fabrizio, qui avait fait ses armes à Libération au début des années 1970 avant de devenir l’une des plus prestigieuses signatures de l’enquête en Europe, était toujours à l’écoute, en recherche permanente d’échange pour que ses récits s’affinent. Répondent aux questions qu’on se posait encore. Soient plus précis.

Calvi, de son vrai nom Jean-Claude Zagdoun, reconnaissait aussi ses erreurs. Il n’étalait jamais sa science ou, pour se justifier, ses médailles d’ancien combattant, pourtant nombreuses, après tant d’années de croisade contre la désinformation étatique ou les secrets des criminels. Surtout, il osait dire qu’il ne savait pas.

Cheminer aux côtés de Fabrizio Calvi, lui qui a rejoint dès son lancement en 2014 notre aventure, celle de notre start-up et de ce slow journalisme qu’il aimait tant, a été un bonheur, mais surtout un honneur. Et il était évident, après nos numéros anniversaires consacrés aux œuvres de Nicolas Bouvier (2019), Joseph Kessel (2020) et Albert Londres (2021), que le Sept mook de nos huit ans devait rendre hommage à ce grand écrivain suisse.

Un magicien des mots qui a toujours su si bien nous emmener sur les traces de vrais «salopards», comme Ali Mohamed qui a profité de la guerre entre le FBI et la CIA pour paver la route à ben Laden et aux attentats du 11 septembre 2001 ou les banksters de la CIA, architectes d’un système international de blanchiment d’argent, de trafics d’armes et de drogue, de corruption et de déstabilisation politique. Un vrai régal. Chapeau l’artiste! Et merci, merci encore!

Chères lectrices et chers lecteurs, toute l’équipe de Sept tient aussi à vous rendre hommage. Sans votre soutien, nous ne pourrions pas tracer notre sentier, étroit, mais riche, loin des grandes autoroutes de l’info-divertissement. C’est vous qui, jour après jour, nous motivez à nous battre pour une information à votre service, instructrice, formatrice, sérieuse aussi, tout en étant accessible, vérifiée, vérifiable et surtout bien écrite à la mode de la littérature du réel.

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